L’histoire des machines à sous

La première machines à sous, ou « bandit manchot », inventée en 1887 par Charles Frey à San Fransisco avait un mécanisme automatique très simple qui permettait de gérer les gains facilement.

Cette machine à sous à trois rouleaux, chacun ayant cinq symboles (un fer à cheval, un carreau, un pique, un coeur et une cloche) a rencontré un succès fulgurant jusqu’en 1920. La prohibition interdit alors ce genre de machine, le principe est néanmoins maintenu pour des distributeurs de bonbons : de cette époque survivent encore les symboles de fruits, banane, de fraise, de cerise et de melon que l’on retrouve encore de nos jours sur les machines à sous.

Ce type de machine à sous mécanique, dite « à rouleaux », fonctionnera jusque dans les années soixante avant d’être progressivement remplacée par les machines à sous électromécaniques de Bally puis les machines à sous vidéo dans les années 80.

article-presse-usa.jpg

Les machines à sous en France

Si les machines à sous ont été autorisées en France en 1986, c’est en 1992 qu’elles ont « envahi » le territoire national. Désormais, sur 176 casinos, 6 seulement n’en possèdent pas. Près de 17 000 machines à sous rapportant chacune près de 150 000 euros par an aux casinos, voici une manne qui a en quelques années supplantée tous les autres jeux de casino et qui représente désormais 90 % des gains des casinos.

Record de gain en France : 1,6 millions d’euros

Le record de gain gagné aux machines à sous en France a été remporté en octobre 2007 à Enghien-les-Bains et s’est élevé à 1,6 millions d’euros : voir cet article sur le Nouvel Obs. Le précédent record, de 1,3 millions d’euros, datait de 1993.