Comme à la roulette, le black jack est depuis toujours étudié pour trouver ses failles et en prendre parti. Alors que compter les cartes n’est pas considéré comme de la triche, utiliser un ordinateur ou jouer en équipe l’est.
Année 2008 : compter les cartes sur son iPhone
Et oui, l’iPhone mène à tout ! Une application à 2,99€ a été développée sous le doux nom de « Blackjack Card counter ». Elle permet notamment, tout en ayant l’écran de l’iPhone éteint, de suivre le décompte d’un sabot en tapotant sur l’écran tactile sur le + ou le -. Il s’agit bien de triche, et cela peut vous emmener à la case prison. Néanmoins, certains avancent l’idée que l’on pourrait jouer en équipe enfaisant utiliser cette application iPhone pour compter les cartes par un complice.
L’application a tout de même un but éducatif, elle vous permettra d’apprendre les différentes techniques de comptage des cartes et présente aussi une carte de la stratégie de base.
Années 2000 : La triche des casinos au blackjack avec le mélange continu des cartes
Méfiez-vous des machines de mélange automatique des cartes, elles sont opaques et disposent de mécanisme de lecture optique des cartes et sont donc capables de tricher. Ne jouez jamais à des casinos munis de mélangeurs automatiques de cartes, appellés CSM. Voici une excellent campagne du site guide-blackjack.com qui explique pourquoi ne pas jouer avec des CSM: CSM = triche des casinos.
L’affaire a d’abord été révélée sur pokernews et fait grand bruit sur le forum du blackjack de guide-blackjack où un joueur raconte ce qui se sait dans les casinos : le CSM permet de tricher. Dites non à la triche au blackjack, ne jouez pas au blackjack en CSM, et dites-le à vos amis.
Années 2000 : le blackjack 6:5
Des règles défavorables peuvent diminuer l’avantage du joueur. Depuis 2004, certains casinos de Las Vegas proposent des variantes, qui paient le blackjack naturel 6:5 au lieu de 3:2, et se jouent à un seul jeu de cartes. Cela attire les compteurs de cartes débutants ainsi que les joueurs qui ont entendu parler du fait que cela les avantagerait : ce n’est absolument pas le cas, et cela rend le jeu imbattable, même pour le compteur de cartes qui maîtrise son système à la perfection, c’est du même niveau que les CSM. Les casinos cherchent par tous les moyens à casser le blackjack, le seul jeu que des gens extrêmement doués peuvent battre.
Blackjack 6:5 = CSM = TRICHE DU CASINO
Années 70 : Un ordinateur pour compter les cartes
En 1977, Ken Uston installa 5 ordinateurs de poche dans les chaussures de ses complices, et par une technique de comptage, gagna jusqu’à cent mille dollars en quelques semaines jusqu’à ce qu’un des casinos où il se trouvait ne saisisse l’une des chaussure. Bien que les expert du FBI conclurent que l’ordinateur fonctionnait sur une information publique, disqualifiant ainsi l’accusation de tricherie au blackjack, Uston et ses complices furent placés sur la liste noire de 7 casinos de Las Vegas. Refusant cette décision, Uston poursuivit ces casinos en justice pour violation de ses droits civiques. Son cadavre fut retrouvé dans un appartement de location à Paris en 1987, sans qu’aucune cause probante ne puisse expliquer son décès.
Cet ordinateur nommé affectueusement « George » fonctionnait par vibrations et impulsions à la manière du morse : le principe du comptage des cartes étant simplissime (rajouter ou retirer une unité à chaque carte).